105 kms de l’Ultra Trans Aubrac 2018 : J-2…et petite réflexion sur l’astreinte à l’entraînement en course à pied.

J’attaque mon premier Ultra de l’année 2018 samedi prochain (21 avril 2018) à la veille de mes 45 printemps.

Cela sera la quatrième années consécutive que je m’aligne sur cette course qui m’est chère. Pour ceux qui sont intéressés j’ai déjà publié mes précédents récits sur ma course en 2015 / 2016 et 2017.

ScreenClip
C’est bien Schtroumpf bleu, votre serviteur, sur la photo !

Le point sur l’entraînement : je le résumerai en une citation :

« moins on en fait… moins on en fait ».

J’avais l’habitude l’année dernière de courir tous les matins 2 heures aux Buttes Chaumont à Paris… et cette année j’ai pris l’habitude de rester sous la couette tous les matins en attendant que mes petits lionceaux du 8 août 2017 se réveillent pour une session biberon. C’est un exercice qui n’est pas simple car il comprend une séance intellectuelle très compliquée qui implique de se concentrer – alors que vous êtes à peine réveillé – sur le nombre de cuillères de poudre de lait que vous devez utiliser (A noter en revanche que les lionceaux sont très alertes et vous le font savoir avec des cris stridents).

Une daily routine défaillante…quand le rythme est cassé, c’est cassé.

Je m’explique : j’avais l’habitude jusqu’à l’année dernière de courir TOUS les matins en me levant – naturellement (sans réveil) – à 5 heures du matin pour aller courir. Commentaire des proches : oouhaaaahouuuu comment tu fais ? Tu es trop fort le Grégo !! Et bien pas du tout, je suis comme tout le monde je n’ai pas plus de volonté que quiconque. Alors pourquoi cela marchait d’être aussi assidu à courir tous les matins à la fraîche ? ….et bien parce que justement c’était TOUS les matins. C’était devenu un réflexe conditionné, une pratique à laquelle je ne pouvais déroger… un besoin, une  » daily morning routine ». En revanche cela ne fonctionne que si c’est réellement quotidien… si on casse le rythme, c’est fini. Vous ne pouvez pas vous passer de vous laver ou de vous brosser les dents quotidiennement ! Mais si vous ne deviez le faire que deux à trois fois par semaine, cela deviendrait probablement une astreinte qui vous demanderait un effort. J’entends par là que la somme de volonté ou d’effort à fournir pour aller courir quotidiennement le matin à 5 heures du matin est INFÉRIEURE à la somme de la volonté ou effort requise pour aller courir 3 à 4 fois par semaine.

A ce sujet lisez le billet de mon ami nfkb sur l’assiduité à l’entraînement :

Malheureusement depuis fin décembre et notamment la SaintéLyon il m’a été impossible d’aller courir TOUS les matins…et donc « moins tu en fais moins tu as envie d’en faire ».

En conséquence, je n’ai jamais aussi peu couru sur un début d’année depuis 3 ans. Après avoir cumulé respectivement environ 1290 kms et 1730 kms en 2016 et 2017 à ce stade de l’année (arrêté mi avril) je cumule poussivement 1130 kms aujourd’hui soit un bon tiers de volume en moins par rapport à l’année dernière. En revanche au niveau de mon poids de forme, je bas des records, de ce côté là tout va bien ! J’ai pris en delta +2% (soit +1 kg) par rapport à ma « base line » (62 kg l’année dernière). Oui je raisonne en delta relatif et non en kg absolu : chiffre qui ne voudrait rien dire en soit. Passer de 81 kg à 82 kg (soit +1kg) n’est pas la même chose que de passer de 62 kg à 63 kg (mon cas). Dans le premier cas la variation est seulement de +1% (c’est à dire NS). En revanche à partir d’une variation relative de +/- 2% le delta de variation de poids commence à être significatif et se ressent lorsque l’on court….sur 105 kms.

Les conditions prévues samedi sur la Trans Aubrac :

Il fera chaud chaud chaud !!! Je préférerais encore la grêle qui nous est tombée sur la tête en 2016. Cela va cogner très fort sur les pentes en direction de la station de ski de Laguiole : crème solaire XXLL, buff, flasques remplies d’eau et de Coca aveyronnais full tank à Laguiole obligatoires !

Ce que j’en attends : mon cerveau m’envoie déjà des signaux de type « reward, reward, reward » à la simple évocation des ravitos que l’on va croiser et notamment le plus surprenant d’entre eux : celui du buron des Bouales où l’on nous sert les spécialités locales de type farçous et autres spécialités aveyronnaises, ainsi que des verrines préparées par un ancien pâtissier du restaurant triplement étoilé Michelin de Sébastien Bras. Une bonne occasion de bien entretenir mon poids de forme de 63 kgs !

Youpii. Vivement samedi, j’ai les crocs !

 

5 réflexions sur “105 kms de l’Ultra Trans Aubrac 2018 : J-2…et petite réflexion sur l’astreinte à l’entraînement en course à pied.

    1. Courage ? Bof… on se lance parce que l’on est attiré. Cela ne requiert pas d’effort particulier mais alors peut être y a-t-il une dose d’inconscience ?

  1. Ping : Récit : les 105 kms de l’Ultra Trans Aubrac 2018 – Grégo On The Run

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