Epreuves de course à pied infernales : les 10 kms

J’ai couru lors des trois derniers dimanche consécutifs trois épreuves de 10 kilomètres : les 10 kilomètre du 14ième, les Foulées du huitième et les Foulées de Vincennes.

Et autant le dire : « j’ai mouru » à chacune.

La preuve en image sur les Foulées de Vincennes dimanche dernier.

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Moi je ne comprends pas. La minette derrière moi elle a le teint très frais !

SOUFFRANCE

Il faut dire ce qui est. L’épreuve du 10 kilomètres est une épreuve de gestion de la souffrance. A côté de ça une SaintéLyon ou même un marathon sont des ballades de santé. Je n’ai jamais rien ressenti de tel sur des distances plus longues que les « 10 kill de la mort ». Au bout de 200 mètres on est déjà dans le rouge, les kilomètres passent très très … trop lentement. Au sixième on n’est pas loin de recracher ses boyaux et d’exploser en vol, et à 100 mètres du fil de l’arrivée on craint que le coeur n’éclate dans sa cage thoracique. Quant aux poumons ils ne marchent plus, et on s’en fiche puisque de toutes manières on termine en apnée.

RITUELS

Levé le dimanche matin à 8 heures, la boule au ventre. Se rendre au départ de la course déjà en tenue de CAP avec le même dossard, sans le sac : Métro pour les 10 kil du 14ième, en petites foulées pour les Foulées du 8ième et en RER pour aller à Vincennes. On se gèle grave au départ. Il a fait à chaque fois moins de 8 degrés. On se gèle alors qu’au bout de 3 kilomètres lors de la course on a trop chaud. La course terminée, je trace rapidement pour revenir dans mes pénates.

LES CHRONOS

10 kms 2015

Finalement mon meilleur chrono sur les 10 kilomètres c’est 43min car j’aime bien les chiffres ronds. Un peu contrit d’avoir échoué pour 5 secondes sur la dernière épreuve à passer en dessous de la barrière.

LES PHOTOS

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Foulées du Huitième devant le Parc Monceau.

 

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Foulées du Huitième : la fin est proche.

 

 

PLAISIR

Oui quand même, quel plaisir lorsque c’est fini ! Et notamment après la douche.

THE END

Les 10 kilomètres ? Je crois que c’était mon dernier de l’année.

Foulées de Vincennes 2014 : Entraînement minimal, Performance minimale

J’aime bien ces courses de 10 kilomètres de début d’année. Il y règne une ambiance, froide, qui fait du bien … quand on rentre chez soi avec le sentiment du devoir accompli.

Je n’ai pas pas pu courir les 10 kil du 14ème cette année ni l’épreuve du 8ème arrdt. pour cause d’inscription tardive.

Donc “les Foulées de Vincennes” constituaient ma première épreuve de l’année ; un 10 kil agréable avec deux boucles dans le bois. Nouveauté cette année, il y a deux épreuves :

Un 10 kms (dit élite) à 9h45 et qualificatif pour les championnats de France et un 10 kms “populaire” (je n’invente rien) prévu à 10h45.

Et comme je me sens surtout prêt et affûté pour la qualification à l’épreuve de “rester sous la couette le dimanche matin”, je choisi la deuxième option. Et puis je me sens aussi très populaire, donc le choix était simple à faire 🙂

Alors pour ce 10 kms j’ai la trouille. L’année dernière je l’avais terminé en 44min 35s et là je suis bien parti pour battre mon record de la plus mauvaise performance sur 10 Kil.

En effet, mon entraînement depuis le début d’année en course à pied est (comment dirais-je?), minimaliste. Oui c’est ça, service minimal. J’ai couru un cumul de 50 kms sur les … 4 dernières semaines. Certes j’ai fait une semaine de skating aux Saisies pour les globules la deuxième semaine de janvier. Mais je crois que les effets de l’altitude se sont déjà envolés. J’ai fait une semaine totalement blanche de CAP. Par ailleurs, mon poids sur la balance ce matin est à un niveau jamais atteint pour une course (sup à 68 kg contre 66 kg d’habitude). Et c’est donc  la fleur au fusil le moral en berne que je prends le métro à Réaumur Sébastopol tel le condamné qui a conscience qu’il va se faire étriller.

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Arrivé à Vincennes, dépose sac, la bise à Emmanuelle qui a participé à la course des élites (40 mins, chapeau  bas !) et puis c’est le sas de départ de la course dite “populaire”. Et là je me positionne derrière deux jeunes filles et j’écoute distraitement leur conversation surréaliste : “tu as assez bu?” “oh noooon je n’ai pris que deux verres d’eau ce matin” “Mais t’es folle” “oh mais je crois qu’il y a un ravito au 5ièm Km”.

Ouf me voilà rassuré pour elles ! C’est vrai qu’il fait à peine 6 degrés pour une course qui va durer à peine 1 heure pour la majorité des coureurs, la déshydratation nous guette tous !

Après cet intermède qui détend c’est le départ de la course.

Finalement je me dégage assez rapidement du peloton. On a assez de place pour courir tout à fait convenablement. Au bout de 500 mètres je suis déjà dans le rouge, jusque là rien de bien nouveau. Un 10 kil cela se court avec le mors entre les dents et puis on prie pour que cela se termine très vite. Sauf que les km s’enchaînent toujours plus lentement que prévu quoique là j’avais bien prévu qu’ils s’enchaîneraient difficilement. J’ai des pensées toujours étranges quand je cours un 10 kil : je fais toujours des calculs mentaux du style  “Alors là tu as couru le tiers du parcours donc il te reste deux fois ce que tu viens de courir avant de terminer”. Et ce raisonnement je le tiens à tous les kms : “là tu es au km 5 donc il te reste à souffrir autant que ce que tu viens de souffrir jusqu’à maintenant”. Non je n’ai pas de pensées plus profondes à partager durant cette course (j’ai beau chercher), veuillez m’en excuser.

Et c’est bientôt la fin je suis au km 9 : “donc il me reste…” (je vous l’épargne celle-là !).

Et je franchis la ligne sous vos applaudissements en 44 min 34 secondes… et oui soit une seconde de moins que l’année dernière.

Entraînement minimal, Service minimal. Voilà qui est dit, quoiqu’on die.

Après les 10 kms du 14ième arrdt de Paris… le semi-marathon de Paris en ligne de mire.

Dimanche dernier j’ai couru mon dernier 10 kilomètres de début de saison avec un chrono encore franchement décevant et qui ne laisse pas augurer grand chose pour le semi-marathon de Paris dimanche prochain. Il est quasiment acquis que je ne pourrai pas battre mon record personnel de 1 heure 34 minutes sur le semi dimanche et qu’il faudra se rabattre sur un objectif beaucoup moins ambitieux comme passer en dessous des 1 heure 40 ce qui me ramène à l’année 2011 concernant mon chrono sur le semi de Lyon.

Comment comparer mon état de forme par rapport à celui que j’avais l’année dernière à la même époque?

Quels étaient mes chrono avant le semi marathon de Paris l’année dernière à la même époque.

Ci-dessous une analyse de mes temps et états de forme lors de mes épreuves sur 10 kms lors de ce premier trimestre 2011.

10 kms v2

A noter que j’avais couru mon 10 kms le plus rapide d’entrée de jeu au mois de janvier avec une allure de 4 min 23 s au kilomètre. J’avais enchaîné en février sur le 15 de Charenton avec une allure de 4 min 37 s au kilomètre. Pour aboutir à ces performances j’avais en moyenne couru 1 à 2 séances par semaines et enregistré environ 80 – 100 kms de bitumes sur les 4 semaines précédents ces épreuves. Rappelez vous il faisait très froid et mon envie de rester sous la couette le matin au lieu d’aller sortir me geler avait pris le dessus.

Finalement pour le semi-marathon de Paris 2011 voici la fiche signalétique du résultat final et de mon état de forme de l’époque :

paris semi

Mon nombre de séances moyennes par semaine avait quelque peu progressé à 2 séances par semaine et un kilométrage cumulé sur les 4 semaines précédentes de plus de 100 bornes (soit un petit 25 kms par semaine). Au final une allure plus rapide que celle des 15 kms de Charenton courus trois semaines auparavant.

Et pour cette année 2013 que faut il espérer?

10 kil 2013 defi

 

10 kms final 2013

Donc j’ai fini ma session d’épreuves de 10 kms avec mon deuxième plus mauvais chrono sur 10 kms enregistré dimanche dernier dans le quatorzième arrondissement  en 46 min 20 s contre 43 min 53 s un an plus tôt sur le même parcours.

Donc arrivons au plat de résistance, qu’espérer pour demain matin?

semi préparation 2013

J’ai donc couru 151 kms les quatre dernières semaines avec une moyenne de 4 sorties par semaine contre 112 Kms et 2.2 séances par semaine il y a un an dans la même configuration.

Comme on vient de le dire mes perfs sur 10 kms sont inférieures à celles que j’avais enregistrées l’année dernière à la même époque d’environ 120 secondes. En conclusion, il est raisonnable d’attendre une performance pour demain aux alentours de 1 h 40 min avec au mieux une cible de 1 h 38 min.

« Bon dimanche et sous vos applaudissements » comme le disait ce bon vieux Jacques !!

Course de la Saint Valentin (10 kms) : l’amour donne-t-il des ailes?

Faut pas rêver !

10 kms courus en 46 min 45 secondes (allure de 4 min 40 au Km) mais sur un parcours accidenté tel que le Parc des Buttes Chaumont.

Cela dit c’est une course magnifique : 5 tours de parc sous un ciel radieux avec un froid sec (température de 3-4 degrés). Les conditions étaient idéales.

Ma femme était présente : donc les conditions étaient idylliques. Mieux c’est pas possible. Pourtant il n’y a pas eu de miracle, Cupidon trop occupé à sa tâche, n’était semble-t-il pas chargé de nous donner un coup de pied aux fesses, ou nous nous décocher une flèche, dans les 5 montées du Parc  (en tous cas moi j’ai rien senti).

On commence par un petit échauffement très tranquille.

Echauffement

Ensuite je croise Arnaud au départ, il me dépassera telle une flèche (de Cupidon ah ah ah…) 100 mètres après le départ. Puis c’est parti pour 5 tours.

A tout seigneur tout honneur, voici l’élite !

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Enfin eux ce sont ceux qui ont déboulé dès le départ….

L’élite ce sont eux ci-dessous après un tour de décantage. Greg Runner n’est pas loin derrière…

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Puis votre serviteur après un tour, frais comme un gardon. On en profite car cela ne va pas durer…

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Une belle ambiance, certains étaient venus pour s’amuser…

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Et d’autres pour souffrir…Je remercie au passage Jahom pour cette photo !!

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Et ci-dessous c’est pour indiquer à ma photographe attitrée que c’est mon troisième tour et qu’il est temps que cela se termine…

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Heureusement que « Madame Gros Seins » était présente pour nous redonner un peu de vigueur !!!

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Et lors du finish de l’arrivée, une pom pom girl était là pour nous accueillir dans l’allégresse…et la joie !

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Et pour terminer une photo de famille runnospherienne : avec Greg Runner qui pour sa première course de l’année termine sur un temps canonissime de 39 min et des poussières (dans le premier décile des SH) et Arnaud qui n’est pas en reste avec un temps de 43 min 30 s.

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C’était très bien. On remets le couvert l’année prochaine.

Demain samedi : c’est la Saint Valentin !! 10 kms de plaisir intense.

Une course un samedi matin : voilà qui est singulier.

Une course de la Saint Valentin un 16 février : voilà qui l’est encore plus !

Une course de la Saint Valentin de 10 kms dans le Parc des Buttes-Chaumont : là on atteint le surréalisme, limite l’extase ! Quelle émotion en perspective.

Ma femme a donc été priée d’être présente sur la course pour me prendre en photo : Saint Valentin oblige !

Pour les non parisiens, les Buttes-Chaumont cela monte, cela descend, c’est assez sport. Pour les parisiens c’est le terrain de jeu idéal pour faire du dénivelé intra-muros pour qui veut éviter les marches de la Tour Eiffel ou les escaliers de la Tour Montparnasse (de toutes manière interdits au public…à moins qu’il y ait le feu). J’en connais quelque chose puisque je travaille au 44ième étage de ladite Tour et que je me réjouissais d’avance avant le déménagement de pouvoir accéder aux escaliers pour finalement apprendre n’avoir accès qu’aux ascenseurs….

Donc les Buttes-Chaumont sont bel et bien le seul endroit dans Paris permettant de faire de la Côte ! Et quelle côte !!

J’y ai préparé la Saintélyon l’année dernière : pour le dénivelé et surtout pour me détruire les fibres musculaires des quadriceps dans les descentes en courant à VMA à 6h du mat en plein mois de novembre. NB : Pour la Saintélyon il faut impérativement s’entraîner en descente pour stimuler les muscles des quadri. dans les efforts dits concentriques.

J’y ai préparé également le marathon de NY en 2011… et je ne sais pour quelles raisons je me suis dit que se farcir des montées et des descentes c’était utile. Et je n’avais pas tort car les montées des tabliers des nombreux ponts du marathon de NY sont très casse pattes.

Donc rendez-vous demain avec tous les amoureux pour un 10 kms soit 5 tours de parc à fond les ballons : départ prévu à 10h30. Il fera froid, mais on aura chaud dans les coeurs. Et voilà je termine par une belle « cucutterie » Saint valentinoise. Et avec des fleurs !

Les foulées de Vincennes : un chrono plus acceptable

Quelle belle course. Alors qu’il faisait très froid mais sec, le soleil s’est levé juste après le départ nous permettant de courir dans un cadre presque enchanteur. Oui « presque » parce que lorsque tu cours un 10 Kil. on ne peut pas dire que tu aies le cœur à la contemplation non plus.

J’ai la chance d’avoir une puce Chrono Time Point ainsi qu’un dossard réutilisable et valable pour de nombreuses courses en région parisienne m’évitant de devoir aller chercher le matos trop longtemps à l’avance et de bénéficier d’un sas préférentiel ; le pied quoi ! Mais ce matin-là je suis arrivé à 10 heures devant la mairie de Vincennes pour une course prévue à 10h45, non mais pourquoi diable suis-je arrivé si tôt ? Il fait brouuuuuuuuuu bien froid. Je garde ma veste de civil et attend le dernier moment pour déposer mon sac. Là sur ce coup l’organisation « Chrono Time Point » n’a pas vraiment prévu un emplacement qui nous est réservé mais les bénévoles ont la gentillesse de nous prendre nos sacs et de pallier ce problème d’organisation. Oui je dois préciser qu’en tant qu’adhérent à ce service non seulement nous avons une puce et un dossard pour toutes les courses auxquelles nous sommes inscrits mais avons également un emplacement réservé pour la dépose sac (enfin sur ce dernier point cela n’était pas prévu pour les Foulées de Vincennes).

Top Départ :

10h45 tapante, c’est parti nous nous élançons. Je cours le premier Km asse vite, trop vite, ce dernier Km sera le plus rapide en 4 min 15 s. Il faudra pour moi penser à décélérer car je sens que je vais assez vite aller dans le rouge. Le parcours est magnifique sous les rayons du soleil. Les kms ne défilent…pas assez vite. C’est long un km quand on court un 10 kms. En fait je trouve qu’ils sont même plus longs que lors d’une sortie en endurance. Comme on souffre comme un âne on a hâte d’en finir et on trouve le temps bien long. Les centaines de mètres ne défilent pas suffisamment vites.

Le passage du 5ième km s’effectue en 22 minutes pile poil ! Bon on est à mi-course mais je sens que je ne pourrai pas maintenir cette allure. Le dernier Km se fait à l’agonie je n’ai pas la force d’accélérer. Finalement je termine ce 10 kil. en 44 min 35 secondes (donc le deuxième semi avec 35 secondes de plus que le premier) soit plus de 2 minutes de mieux que la semaine précédente aux Foulées du Huitième (rappel : 46 min 55 secondes).

Mise en perspective :

Ce chrono de 44 min 35 s (allure de 4 min 27 s au Km) est plus en ligne avec ceux que j’ai déjà enregistrés lors de ce type d’épreuve. Mon record reste toujours les foulées du quatorzième en janvier 2012 (courus en 43 min 54 s). Depuis j’ai enregistré les chrono suivants : 44 min à l’Anorgend (à Vincennes) et 45 min 22 s (à Vincennes encore).  Gagner une minute sur ce type d’épreuve semble pour moi difficile.

Prochain 10 kms pour moi, celui de la Saint Valentin : quel bonheur…alors là étant donné l’évènement je suis sûr de faire un carton !

Nota Bene : plusieurs bloggers suspectaient que le parcours des Foulées du Huitième était plus long de 200 mètres (GPS à l’appui), or il s’avère qu’à mon accéléromètre Polar S3+ (pas de problème pour capter des satellites) la distance parcourue est bien la même sur les deux courses.

Les foulées du huitième : un coup de vieux pour ce 10 Kil.

Quelle grosse surprise en consultant les résultats cet après midi. Je ne parle pas de la performance en tant que telle qui est médiocre, cela je l’avais deviné…avant même de prendre part à celle-ci. Non, en fait ce qui m’a scié c’est ça !!!!

vétéran

J’ai changé de catégorie : bienvenue au club des vétérans !

Je ne pensais pas que les catégories étaient affectées sur base de l’année de naissance (au lieu de la date), je pensais naïvement avoir encore quelques mois de répit. Mais non, c’est tombé comme ça : comme un couperet cet après midi alors que j’étais tranquillement sur mon canapé en train de siroter une tasse de thé avec mon chromebook sur les genoux, j’ai pianoté résultats Top Chrono…et là d’un coup d’un seul on se prend ça en pleine tronche, sans même être averti par un pop up préliminaire mentionnant « attention vous allez apprendre une nouvelle susceptible de vous faire avaler votre thé de travers, voulez vous continuer? ». Non c’est parti d’un seul coup, en pleine figure. « Je SUIS VETERANNNNNNNNNNNNN ».

Bon ben voilà, il a fallu faire face. Après avoir renversé ma tasse de thé, je me suis refait une santé,  j’ai ouvert une bouteille de gin 🙂

La course :

Il s’agissait de ma première course de l’année : un petit 10 kilomètres à se mettre sous la dent après l’annulation la semaine dernière des 10 Kms du 14ième arrondissement. Je commence à m’y faire maintenant aux annulations de course (de mon fait ou pas), le dossier « course annulées » commence à bien se remplir (Paris Versailles, 20 kms de Paris, semi de Lyon, marathon de NY…).

Finalement OUIIIIIIIII j’ai couru. Et pour fêter mon entrée chez les vétérans j’ai couru à un petit train de sénateur de vétéran. Comme quoi inconsciemment je devais peut être déjà le savoir sur la ligne de départ !

C’est sous un ciel radieux – la pluie nous aura accompagnés durant toute la course – que je prends part au départ Place Saint Augustin puisque ce 10 kms est organisé par la Mairie du huitième arrondissement de Paris.

Le départ prend un peu de retard car il y a un petit embouteillage pour la dépose des sacs. J’arrive dans les tous derniers à me faufiler dans le sas, et je me gèle grave ! L’humidité fait que la température ressentie est toute proche de zéro, et je n’ai pas pris mes gants ni mon bonnet qui m’aurait été pourtant fort utile pour me camoufler juste après l’arrivée pour ne pas avoir à assumer cette performance désastreuse 😉

Bon donc on se met à courir et je me mets assez vite en jambe. Nous allons parcourir deux boucles qui emprunteront l’Avenue de Messine, la montée – difficile – de l’Avenue de Friedland, la descente – difficile aussi faut pas croire – de l’Avenue Hoche, puis le contournement du Parc Monceau, pour revenir Place Saint Augustin avant de repartir pour un tour.

Donc mes sensations? Franchement plutôt bonnes, on peut le constater sur la photo ci-dessous (copyright ma femme) prise juste avant la grille du Parc de Monceau.

Foulées du huitième

J’étais juste derrière le porte étendard des 45 minutes porté fièrement par Adrien qui n’arrêtait pas de nous encourager et de nous dire que c’était bien ce que l’on faisait…

Adrien Foulées du huitième

…c’était donc tellement bien ce que je faisais, que j’ai décidé de le laisser filer devant moi jusqu’à le perdre de vue. Le saligaud il ne m’a pas attendu ! Franchement Adrien tu aurais pu aller un peu plus doucement pour que je te suive.

Durant la course j’aurai salué Bastien (tout fringant avec ses cannes) à deux reprises, puis dépassé Giao…avant qu’il ne me redépasse à 500 mètres de la fin.

Une belle course terminée en 46 min 55 secondes (allure de 4 min 41 s au Kilo) soit mon plus mauvais chrono sur la distance mais après 10 jours d’arrêt de course à pied je m’attendais à une telle douche froide (au sens figuré…même si on l’a eue au sens propre également !).

Rendez vous la semaine prochaine pour Les Foulées de Vincennes.

Attention amis vétérans, J’arriiiiiiiiiiiiiiiiive !!!!!!!!!!!

10 kilomètres du Château de Vincennes 2012 … ou les 10 Kill

Plus cela va, moins cela va 🙂 .

J’espérais courir en moins de 43 minutes, c’était un peu l’objectif. Mon meilleur chrono sur la distance est 43′ 52 ».

Bon tant pis, ce fut mon plus mauvais chrono sur 10 kilomètres en plus de 45 minutes (45 min 22 sec).

Ma condition physique ce matin :

  • Poids de forme : au vert
  • Forme : au vert
  • Capacité de « pédalage » sur quelques lignes droites : au vert
  • Qualité du dodo la veille : plutôt bien comme avant chaque course, un peu fébrile certes.
Frais comme un gardon avant le départ… cela ne va pas durer
Donc à l’instar des 10 kilomètres de l’Anorgend, physiquement tout allait bien puis bizarrement la course ne s’est pas vraiment déroulée comme attendu malgré une excellente organisation et un climat idéal (couvert et légèrement frais grâce à une petite brise).

Déroulé de la course :

Excellente organisation : nous étions 4000 personnes répartis dans trois sas de départ.

10 heures tapantes c’est le coup d’envoi.

Cela part très vite, je dépasse l’arche de départ et j’enclenche ma montre Polar.. et là j’ai un problème. Le bouton rouge de déclenchement, toujours très récalcitrant, ne veut pas démarrer le chrono et l’enregistrement de la course. J’appuie au moins 20 fois en regardant à peine devant moi. Bon sang !!! Elle va s’enclencher cette montre !!! Finalement c’est après 300 mètres de courses au moins que j’arrive à mes fins.

Le premier kilomètre est très roulant, je le terminerai en 4’29 » (oui ne rigolez pas, ce sera mon kilomètre le plus rapide).

Puis j’ai une sensation de lourdeur dans les jambes, un peu comme si j’avais de l’acide lactique dans les cuisses et les mollets. Très vite je m’aperçois que je ne peux pas suivre le rythme que je m’étais fixé à savoir courir en moins de 4’20 » le kilomètre. Ma montre Polar me le fait savoir de manière constante.

Les kilomètres s’enchaînent sans que je puisse donner une quelconque accélération. J’ai même très envie de décélérer encore plus car quitte à ne pas faire son objectif autant ne pas trop souffrir 😉

Les Km 2 et Km 4 seront les Kms les plus lentement courus en 4 »52′ : même au semi marathon je n’ai jamais couru aussi lentement.

J’ai un petit sursaut après le Km 5, mon allure sera plus rapide, est-ce le parcours qui est plus roulant?… Franchement je ne me souviens plus. Je roulerai par la suite entre 4’45 » et 4’35 ». Je vous fais grâce de la description bucolique du parcours ; des arbres, des arbres, beaucoup d’arbres… et à un moment donné le lac de la forêt de Vincennes.

Puis arrive le dernier kilomètre tant attendu, j’en ai plein les cuisses, vivement que cela se termine et puis j’ai rendez vous avec ma femme sur le parcours après le neuvième kilomètre. Finalement elle aura pris plein de coureurs en photo sauf moi…. ce n’est pas grave, ils étaient de toute façon beaucoup plus forts 🙂

L’arrivé a lieu dans la cour du Château sur un tapis rouge dressé, non pas sur des escaliers comme à Cannes, mais sur des pavés : ben oui c’est le contexte médiéval qui veut cela. Cela tombe bien je vais pouvoir poser (ou laisser reposer) mon armure…

Ce 10 kill de la mort est terminé, vivement la prochaine saison du festival !

Une pauvre mine de coureur… forcément on fait moins le malin !

Bilan :

  • Une course courue à une allure plus lente que mon semi de Paris cette année de 2 secondes au kilomètre.
  • Pourtant des sensations correctes en début de course.
  • Il faudra probablement mettre l’accent sur le renforcement musculaire, et notamment le Crossfit. J’en attends beaucoup en terme d’amélioration de performance.
  • Un entrainement très bien calibré et qui me convenait parfaitement avec un goût de l’effort et de la course à pied qui est revenu.
  • Peut être suis je arrivé à l’asymptote de mes possibilités en terme « d’entrainabilité »? Et pourquoi pas? Et bien soit, je m’en contenterai.

Le plaisir est toujours là, en fait il était parti en début d’année, il est revenu, et c’est pour moi l’essentiel.

NB : ma femme m’a demandé d’apporter ce petit rectificatif suite à la lecture de mon post. Elle a réussi à me prendre en photo sur le parcours…. de dos ! Voilà qui est dit et corrigé. Bon, cela dit je n’ai pas jugé utile de publier ladite photo…

Les 10 kilomètres de l’Anorgend : l’édition 2012

Cela remonte à une Pasta Party de la runnosphère lors d’une discussion avec le Gros Joggeur. Il me dit qu’il va courir l’Anorgend. Laquoi? lui dis-je. « L »Anorgend » : un 10 kms organisé par l’Association Nationale des Réservistes de la Gendarmerie Nationale dans le bois de Vincennes. C’est ainsi que je pris part à cette course pour la première fois ce matin.

Temps idéal, beau et température fraîche = voyant au vert

Poids de forme de 64.6 kg = voyant au vert

Les jambes répondent bien = voyant au vert

Je me sens bien = voyant au vert

J’ai bien dormi = voyant au vert

J’ai pensé à prendre le RER pour aller à Vincennes et non pas la ligne 1 du métro qui est fermée le dimanche matin jusqu’à 10 heures = voyant au vert

J’ai salué Gros Joggeur juste avant le départ et ça cela fait toujours plaisirs = voyant au vert

Mon meilleur temps sur le 10 kil que je voulais battre était de 43’52 » =>> jouable

Mes sensations durant ce 10 kil. => Vert

Finalement mon temps sur ce 10 kilomètres de l’Anorgend =>> 44′ pile poil =>> CARTON ROUGE

Première course de l’année : les 10 kilomètres du 14ème Arr. de Paris

Les 10 kilomètres sont une épreuve diabolique

C’était ma première course de l’année et mon deuxième « 10 kilomètres » depuis que je pratique la course à pied.

Comme cette épreuve est exigeante et intense !

L’année dernière j’avais couru les 10 kilomètres du 10ème arr. de Paris en plein mois de juin avec une température approchant les 20 degrés. La course avait été difficile pour moi (cela dit, dites moi si vous trouvez des épreuves de 10 kms faciles !), le fait de remonter les quais du canal St Martin ainsi que la passerelle sur laquelle « il ne fallait pas courir mais marcher » (sic) ne permettait pas aux meilleurs de battre leur meilleur temps. Ce baptême pour moi avait été ficelé en 44 minutes et 18 secondes pour ce qui est du temps officiel (soit une allure de 4 min 26 secondes au kilomètre), et de 43 minutes et 40 secondes à ma montre Polar initialisée au moment du passage sur le tapis de départ. En effet pour des raisons que j’ignore la puce n’est pas initialisée au passage du tapis mais au « start gun » dans ce genre d’épreuve.

Ainsi, 7 mois après cette initiation l’objectif était de renouer avec le chrono sur cette distance avec une température un peu plus clémente.

Donc, ce matin l’objectif était de prendre part à la course sans réel objectif de temps, mais toujours avec l’espoir de faire mieux que l’épreuve précédente. Espoir déçu !

Le chiffre de Satan dès le réveil !

Et dès le réveil je me suis aperçu qu’il ne fallait certainement pas compter sur une performance pour cette épreuve. Et comment suis-je arrivé si vite à cette conclusion?  Tout simplement en montant sur ma balance ! En effet j’ai l’habitude de prendre mon poids le matin à jeun le jour des courses. Et j’avais noté un poids de 61.7 kg lors de mon premier 10 kil. en juin, or ce matin la balance m’indique 66.6 kg (c’est satanique comme chiffre) : tous les espoirs m’étaient permis pour que l’affaire se termine mal.

Prendre le départ

Arrivé à M° Mouton Duvernet, dépose sac, le sas, et c’est parti.

On passe sur le tapis, on enclenche le chrono, on se bouscule et on s’arrête au premier virage car goulot d’étranglement. Puis on se relance et lors de ce premier kilomètre on ne fera que slalomer, s’arrêter, se heurter, se frotter du coude. Je passe le premier kilomètre en 4 min 28 secondes. Puis on a un peu d’espace et je boucle le deuxième kilomètre en 4 min 09 secondes : qui s’avérera être mon kilomètre le plus rapide. Curieusement mes jambes me font mal au niveau des muscles le long des tibias. Cette douleur il m’est déjà arrivé de la ressentir au début de séances d’entrainement, mais elle s’estompe normalement assez rapidement. Là, la douleur ne me quittera pas.

Juste avant de se relancer dans la descente de la rue du Commandant Mouchotte, je sens une tape dans le dos c’est Bastien ! Il me lance « ça va »? Je ne suis pas capable de lui parler puisque je suis dans le rouge. Il me dépasse et je ne le reverrai plus. Puis les kilomètres défilent, lentement il va sans dire. Mon allure oscillera entre 4 min 20 et 4 min 30 au kilomètre jusqu’au 7 ième kilomètre. Alors qu’est ce qui ne va pas? L’énergie? Non de ce côté là tout va bien. Les jambes? Oui la douleur au tibia, mais bon cela ne fait pas tout. Le souffle? Oui clairement je suis à la limite et à cette limite je ne peux pas augmenter la cadence. Je suis limité à 4 min 20 le kilomètre : voilà c’est mon seuil. Au-delà je ne peux pas, en tous cas pas longtemps.

A la fin de la première boucle, au niveau de la Mairie, je croise Giao, je le salue du bras seulement car je suis au bord de l’apoplexie impossible pour moi de sortir un son qui veuille dire quelque chose de ma bouche, si ce n’est un râle des plus élégants…

J’ai un petit sursaut pour le huitième kilomètre bouclé en 4 min 17 secondes probablement en raison d’un dénivelé plus favorable (descente de la rue du Commandant Mouchotte), ensuite on passe devant le cimetière de Montparnasse à la fin du 9 ième kilomètre (bouclé en 4 min 13) et c’est la fin… pas vraiment car il faut faire tout le tour du square devant la Mairie avant de dépasser le ligne d’arrivée. Finish à ma montre en 43 min 57 secondes, soit 17 secondes de plus qu’en juin dernier mais difficile de faire des comparaisons (deux dénivelés différents, deux températures différentes et surtout deux poids à porter différents !). Le temps officiel de Chrono Course sera de 44 minutes 56 secondes.

Juste après avoir franchi la ligne dans la file d’attente des sacs à provisions, quelqu’un (Christophe R.) me pose la question de savoir si ce n’est pas moi qui écrit des articles iconoclastes sur la course à pied comme le fait de « courir le marathon de Paris en masque et tubas« . En fait, il m’a reconnu à ma tenue, effectivement toujours la même, triste et sobre comme au marathon de Paris mais sans le masque cette fois ! Je le remercie chaleureusement dans ce post, cela m’a fait plaisir de voir que l’on n’écrit pas dans le vide. Il m’a fait part de sa grande satisfaction de suivre le plan de préparation au marathon de Bernard Faure dont il a écrit le plus long témoignage figurant sur ledit site.

Ensuite je retrouve Bastien, Salvio et Patrick de running café pour la photo famille de la runnosphère.

Allez vite, il fait froid, rentrons à la maison pour le compte rendu.

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disclosure : je précise n’avoir aucun intérêt, ni ne recevoir aucune rétribution d’aucune sorte de l’organisme de préparation au marathon qui est cité dans cet article. Il s’agit uniquement de la déclaration de faits.